Vie au travail
Comment surmonter au mieux vos émotions au moment de quitter un emploi ?
Vous changez d’emploi et vous êtes excité·e à l’idée d’entamer une nouvelle vie professionnelle, ainsi que de changer votre routine ? Bien que vous soyez envahi·e par des émotions positives grâce à cette nouvelle perspective d’évolution, il n’est pas rare que des sentiments un peu moins plaisants viennent également se mélanger. Le tout peut vous faire perdre pied, il est donc important de bien gérer vos émotions afin de faire de cette fin de contrat une jolie passerelle vers votre vie future.
Départ d’entreprise : entre peur, stress, excitation et culpabilité
Quitter un job n’est pas une démarche facile, notamment au niveau émotionnel, car quelle que soit votre situation, elle peut déclencher des sentiments divers, qui peuvent venir perturber vos derniers jours de travail. En effet, que vous souhaitiez changer de métier, devenir entrepreneur·se ou que vous connaissiez un licenciement, un tsunami interne peut se manifester et provoquer de la peur, de la tristesse, du stress, de l’excitation ou encore de la culpabilité.
La peur et le stress sont tout à fait normaux, car vous êtes sur le point de commencer une nouvelle étape de votre vie, tout en mettant fin à une routine qui rythmait votre quotidien (vous pouvez également avoir peur de la réaction de vos collègues). L’excitation est, elle aussi, courante dans ce type de situation, parce que si vous avez pris cette décision de quitter votre emploi, c’est pour commencer un projet qui vous inspire ou pour quitter une situation qui ne vous convenait plus (cette émotion est d’ailleurs bénéfique, à condition de bien la gérer). En bref, l’espoir d’un avenir meilleur vous stimule !
La culpabilité est également monnaie courante, notamment si vous vous sentez épanoui·e dans votre entreprise et que vous avez de bonnes relations avec tous·tes vos collaborateur·rice·s. Vous avez de bons souvenirs ici, vous avez appris et grandi au fil des mois ou des années, vous ne voulez pas « délaisser » votre employeur·se ou votre collègue préféré·e : c’est normal de ressentir un peu de culpabilité, mais le plus important est de ne pas la laisser s’installer trop longtemps et de garder confiance en vous. Vous avez le droit de vouloir le meilleur pour vous et votre carrière professionnelle ! La colère peut également être de la partie lors d’un licenciement (vous avez tout donné pour votre poste après tout !), mais ne laissez surtout pas la négativité gagner. Profitez-en pour rebondir et montrez que vous ne prenez pas cela comme un échec, mais plutôt comme un moyen de donner le meilleur de vous pour décrocher un poste encore plus enrichissant.
Comprendre vos émotions pour mieux les intégrer
La compréhension et l’accueil de vos émotions est sans aucun doute la première étape essentielle pour bien les gérer, notamment dans un contexte professionnel. Pour y parvenir, il convient d’abord de vous focaliser sur ce que vous ressentez au plus profond de vous et de ne pas refouler vos émotions. Cela vous permettra de les identifier précisément : est-ce plutôt de la tristesse ou de la nostalgie ? de l’appréhension ?
En somme, vos émotions sont des indicateurs utiles pour comprendre comment vous vivez une situation et quels sont vos besoins non satisfaits. Elles permettent ainsi de savoir de quelle manière vous devez agir pour avancer. Par exemple, si vous ressentez beaucoup de stress, essayez de comprendre ce qui le déclenche. Avez-vous suffisamment mûri votre projet futur ? Avez-vous peur du changement ? de la réaction de certain·e·s de vos collègues ? Une fois que vous avez fait le point sur chacun de vos sentiments, vous serez plus à même de bien les accueillir, ainsi que de faire en sorte qu’ils n’impactent pas votre quotidien. S’il s’agit d’émotions positives (comme nous le verrons plus tard), telles qu’une grande excitation, il est également important de savoir les gérer pour ne pas impacter les derniers jours au travail.
Faire le deuil d’un emploi
Le fait de quitter un emploi et de dire « au revoir » à une période de votre vie (qu’elle eût été courte ou longue) peut engager plusieurs séparations (avec vos collègues, votre travail, votre routine, etc.). Et qui dit séparation, dit deuil. Celui-ci implique de passer par plusieurs étapes, qui varient selon votre situation. En effet, vous ne connaitrez sûrement pas le découragement si vous avez déjà retrouvé un emploi et le déni sera moins intense si vous avez vous-même pris la décision de quitter votre job. Dans tous les cas, vous devez traverser ce processus de deuil (qui traduit une certaine résistance au changement) si vous souhaitez être prêt·e à prendre votre envol vers la prochaine étape de votre vie. Pour ce faire, vous devez commencer par comprendre celles qui ont précédé : qu’est-ce qui vous a poussé·e à quitter cet emploi ? que recherchez-vous dans votre prochaine expérience ? (un meilleur esprit collaboratif, un salaire plus élevé ?). Ce travail d’introspection est utile pour balayer tous vos blocages et avancer avec le moins d’obstacles émotionnels possible. N’hésitez pas à également parler de votre situation à des proches ou à des personnes qui l’ont vécue afin de vous faire accompagner dans ce processus.
Se focaliser sur le présent
Quitter un emploi ne génère pas que des émotions négatives. La joie et l’excitation peuvent effectivement vous envahir, notamment si vous avez hâte de commencer votre prochaine aventure ou tout simplement de mettre un terme à votre emploi actuel. Ce sont des sentiments naturels, mais qu’il faut quelque peu maîtriser afin de ne pas diminuer votre productivité ou de froisser certain·e·s collègues, voire votre employeur·se (surtout, ne critiquez pas votre entreprise !). Cela serait dommage de terminer sur une mauvaise note ! Par ailleurs, bien que le fait de vous sentir moins investi·e dans les dernières semaines soit tout à fait normal, essayez tout de même de terminer vos projets en cours, ainsi que d’effectuer certaines formalités (former la nouvelle recrue par exemple). Vous pourrez ainsi partir plus sereinement ! Profitez également du temps qu’il vous reste dans votre entreprise pour passer du temps avec vos collègues, mais ne leur parlez pas de votre départ à longueur de journée, car certain·e·s d’entre elleux pourraient ressentir de la jalousie ou tout simplement porter préjudice à vos projets.
La visualisation positive : de nombreux bienfaits
Si vous avez du mal à canaliser vos émotions, la visualisation positive peut être une solution intéressante. Elle permet de traverser de nombreuses situations et de rester focalisé·e sur vos objectifs, et non vos craintes. Par exemple, si vous êtes stressé·e à l’idée de quitter votre emploi, essayez de vous ancrer dans une situation positive, qui vous procure de bonnes émotions et visualisez-vous dans votre prochaine entreprise (imaginez le lieu, vos collègues, vos missions, etc.), épanoui·e et heureux·se. Vous serez ainsi plus motivé·e et déterminé·e au moment de quitter votre emploi. Si le stress est lié à l’annonce de votre départ, faites la même chose, mais en visualisant cette situation précise.
Le pot de départ pour faciliter la transition
Le pot de départ est devenu un rituel dans la plupart des entreprises pour faire ses adieux à ses collègues. Bien que certaines personnes soient plutôt réticentes à l’idée d’être au centre de l’attention, c’est un moyen d’officialiser un départ, ainsi que de débuter un nouveau parcours professionnel, sans omettre aucune étape. Voici quelques bienfaits du pot de départ :
- il apporte du soutien pour votre vie future ;
- il favorise la reconnaissance professionnelle ;
- il met fin à certains sentiments, tels que la culpabilité ;
- il permet de terminer sur une note positive et de créer de jolis souvenirs.
De nombreuses émotions peuvent donc venir perturber les dernières semaines au sein de votre entreprise. Que ce soit de la peur, du stress, de l’excitation, de la tristesse ou encore de la culpabilité, il est important de savoir les gérer pour vivre une transition professionnelle positive, ainsi que débuter votre nouvelle aventure sans aucune appréhension. Pour y parvenir, il est important de comprendre et d’accepter ces sentiments afin de mieux les surmonter. N’hésitez pas à planifier vos futures habitudes si vous avez peur de sentir un vide après votre départ.
L’image de couverture a été créée à l’aide d’un outil d’intelligence artificielle.