Job Coach > 9 métiers bien payés, accessibles sans diplôme

9 métiers bien payés, accessibles sans diplôme

Ce n’est pas parce que vous n’avez pas fait de longues études, que vous ne pouvez pas bien gagner votre vie. En Suisse, il existe des professions qui permettent d’être très bien rémunéré sans diplôme. En voici une sélection.

1. Courtier immobilier

Le marché immobilier se porte comme un charme. Et tout spécialement depuis le début de la pandémie de coronavirus qui a provoqué une forte hausse des prix des logements. Que ce soit pour les appartements en PPE ou les maisons. Le nombre de transactions n’a jamais été aussi élevé, ce qui représente une aubaine pour les courtiers immobiliers qui sont généralement payés en pourcentage des ventes effectuées chaque année. C’est une profession qui offre une forme d’indépendance et qui correspond parfaitement aux personnes ayant une âme de vendeur. Elle nécessite aussi beaucoup de patience car il faut souvent effectuer plusieurs visites avant de pouvoir vendre un bien.

Pour ceux qui désirent néanmoins obtenir une validation formelle de leurs compétences, ils peuvent se tourner vers l’association principale, l’USPI, ou même poursuivre un brevet fédéral de courtier en immobilier.

2. Conseiller de vente automobile

Le métier de conseiller de vente en automobile est relativement accessible aux profils qui apprécient le contact avec la clientèle. En dehors de l’aspect purement informatif, le conseiller est également en charge de négocier les conditions de vente, de s’occuper de la signature du contrat et de la livraison. Il bénéficie généralement d’un salaire fixe accompagné de commissions sur les ventes de véhicules. Sa rémunération dépend donc en grande partie de son talent de vendeur, mais aussi de l’attractivité de la marque automobile dont il s’occupe.

3. Entrepreneur

Être son propre patron est certainement le meilleur moyen de bien gagner sa vie sans diplôme. Vous pouvez vous lancer dans les nouvelles technologies, le secteur de la construction, l’artisanat ou encore le commerce local. Mais attention car ce choix de vie s’apparente souvent à un chemin sinueux. Il faut savoir être persévérant, ne pas compter ses heures et maintenir une certaine forme d’optimisme. De nombreux entrepreneurs optent pour des secteurs qui les intéressent ou qui présentent d’intéressantes opportunités financières. La Suisse compte d’innombrables exemples de réussites entrepreneuriales alors pourquoi pas vous ?

4. Journaliste de télévision

Cela peut sembler étonnant, mais la profession de journaliste de télévision ne nécessite pas de diplômes particuliers. S’ils sont nombreux à avoir effectué des études universitaires, il existe également beaucoup d’exemples de journalistes TV qui ont appris d’eux-mêmes ce métier. Souvent en commençant au sein des télévisions locales pour ensuite opter pour des chaînes nationales. C’est un métier passionnant qui s’apprend comme un autre. Il nécessite un certain sens de l’organisation, une dose de charisme, mais aussi et surtout la capacité de se remettre en question afin de s’améliorer.

5. Courtier en assurances

Selon le comparateur de salaires de jobup.ch, un courtier en assurances peut gagner jusqu’à 138’400 francs par année. Autant dire un salaire extrêmement élevé pour un métier varié dans un secteur florissant. Pour parvenir à gravir les échelons et espérer un revenu aussi important, il est essentiel de faire preuve d’un excellent relationnel avec la clientèle. Tout en se créant un réseau d’assurés et de fournisseurs que le courtier devra être capable de fidéliser. Il devra aussi être à l’écoute de ses clients, bien connaître les produits sur le marché et être doté d’une vision à long terme pour accompagner ses assurés le plus longtemps possible.

6. Community manager

Un community manager s’occupe des réseaux sociaux d’une entreprise. Il a la responsabilité d’imaginer une stratégie éditoriale, de publier régulièrement des contenus, mais aussi de modérer les éventuels commentaires. Parfois, ses tâches s’étendent à la réalisation de petites vidéos ou de photographies. Avec la démocratisation du numérique, ce type de profil est de plus en plus demandé. Et pour décrocher un tel emploi, il est très rare que des formations universitaires soient requises. Souvent, il est demandé une bonne dose de dynamisme et de créativité. Les entreprises ont souvent tendance à proposer une courte formation continue pour se familiariser aux divers outils nécessaires à la fonction. Pour un salaire qui peut s’élever au maximum à 91’000 francs annuels.

7. Convoyeur de fonds

Comme la plupart des métiers «risqués», celui de convoyeur de fonds est valorisé sur le plan salarial. Car cette profession n’est pas adaptée à tout le monde. En effet, il ne faut pas avoir froid aux yeux pour transporter de l’argent liquide, des bijoux ou encore des métaux précieux. Si le risque d’un éventuel braquage ne vous fait pas peur et que votre casier judiciaire est vierge, vous pouvez espérer un revenu confortable, mais aussi de très intéressantes perspectives d’embauche. Car les convoyeurs de fonds sont recherchés par les entreprises de transports de fonds, mais aussi par des entreprises publiques qui disposent d’un service de convoyage à l’interne. Les qualités requises sont l’esprit d’équipe, un respect des règles, une vigilance extrême, un self-control ainsi qu’une connaissance des directives concernant l’usage des armes.

8. Créateur de jeux vidéo

De manière générale, le secteur du digital privilégie le talent aux diplômes. Si vous avez passé votre adolescence à coder de petits jeux dans votre chambre, cela pourrait vous permettre de vous lancer, par exemple, en tant que créateur de jeux vidéo et ainsi vivre de votre passion. Surtout que les éditeurs de jeux sont de plus en plus nombreux depuis l’arrivée sur le marché des applications dédiées aux smartphones. Ce qui signifie donc que si

vous êtes doué, vous pourrez rapidement vous faire embaucher et gravir les échelons d’une société spécialisée dans les loisirs vidéoludiques.

9. Influenceur

C’est le nouveau métier tendance depuis l’explosion des réseaux sociaux. Et pour parvenir à l’exercer, aucun diplôme n’est exigé puisque l’influenceur se gère de manière totalement indépendante. Il tire ses revenus des partenariats rémunérés avec les marques. Des revenus qui peuvent parfois s’élever à plusieurs dizaines de milliers de francs par mois. Oui, mais cela est envisageable uniquement pour ceux qui disposent d’une énorme audience, sur Instagram notamment. Pour relever ce défi, des études en communication peuvent aider, mais elles restent facultatives. La Toile regorge d’exemples d’influenceurs qui sont partis de rien et qui, jour après jour, ont acquis une notoriété nationale ou mondiale.

Articles similaires

Êtes-vous né·e pour diriger ? Découvrez votre style de leadership !
Qu’est-ce qu’une crise de la mi-carrière et comment se manifeste-t-elle ?