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Nos 10 conseils pour changer de poste au sein de la même entreprise

Si vous êtes à la recherche d’un nouveau défi professionnel, il est parfois inutile de chercher trop loin et donc de changer d’entreprise. De belles opportunités peuvent se présenter à vous en interne. Voici nos dix conseils pour changer de poste sans changer de boîte.

1. Savoir être mobile

Votre job actuel se situe en Suisse? Si vous travaillez pour une entreprise dont les activités sont mondiales, une belle opportunité peut se présenter à vous dans un autre pays, que ce soit au sein de l’Union européenne, en Asie, aux États-Unis ou ailleurs. Pour la saisir, il faudra faire preuve de souplesse géographique. Ce qui impliquera forcément un déménagement et parfois un dépaysement culturel. Si, au premier abord, cela peut être angoissant, une telle démarche s’avère toujours enrichissante pour la suite de votre carrière. La bonne attitude consiste à rester ouvert à une telle éventualité en étant capable de sortir de sa zone de confort.

2. Décoder le marché caché

Dans toutes les entreprises, il existe un marché «caché». Il s’agit des postes qui vont bientôt se libérer ou ceux qui vont prochainement être créés. Pour les connaître, le plus simple reste d’être en bons termes avec ses collègues et d’être au courant des bruits de couloirs. Cela peut aussi être utile de poser quelques questions aux ressources humaines, avec un peu de chance vous obtiendrez des informations qui vous seront utiles afin de dénicher un nouvel emploi au sein de votre entreprise.

3. Préparer ses arguments

Pour que le poste que vous visez en interne vous soit attribué, votre démarche doit être justifiée par de bonnes raisons. Elle doit donc faire partie d’un projet professionnel plus vaste dont les arguments sont préparés à l’avance. Retrouver du sens au travail, gravir les échelons, changer d’équipe ou encore vivre dans un autre pays peuvent être des motifs considérés comme valables. Ils dépendent forcément de chaque employé et doivent donc être personnalisés. Un bilan préalable peut s’avérer utile.

4. Se projeter sur le moyen terme

Définir un projet professionnel peut prendre du temps. Mais le faire vous permettra de savoir où vous aller. C’est une tâche qui peut être réalisée en solo, vous pouvez aussi vous faire aider par des spécialistes des ressources humaines. De nombreux cabinets réalisent ce type de projet. L’idée est de démontrer à votre employeur actuel que vous n’avancez pas à tâtons. Le plus cohérent est de lui présenter une projection dans les cinq ans à venir. Vous voulez devenir chef d’équipe? Montrez-lui le chemin que vous souhaitez emprunter pour y arriver en détaillant les fonctions visées avant d’atteindre votre but.

5. Jouer la carte de la transparence

Si vous souhaitez changer de poste, mais que personne n’est au courant, cela ne sert pas à grand-chose et il y a de fortes chances pour que ce souhait reste un souhait durant toute votre carrière. Les managers sont friands de transparence. Surtout qu’à l’heure du numérique, l’information circule toujours plus vite. Il ne faut donc pas hésiter à en parler à votre chef. Cela peut se faire de manière informelle dans son bureau ou lors de l’entretien de fin d’année. Privilégiez toujours la discussion orale aux courriels qui sont moins chaleureux.

6. Profiter d’une période d’essai

Dans de nombreuses entreprises, quand un/e employé(e) décide de prendre un poste en interne, une période d’essai lui est souvent proposée. Elle permet, par la suite, de revenir à sa fonction initiale en cas d’insuccès ou d’insatisfaction à son nouveau poste. Cette période d’essai peut aussi être proposée par le salarié s’il estime qu’il en a besoin. Ce qui est souvent une bonne idée car on peut avoir une fausse image d’un emploi. Autant profiter d’une période probatoire de trois mois afin d’être sûr de son choix. Souvent, les deux parties signent un avenant au contrat de travail afin de préciser qu’en cas d’échec, le salarié peut retourner à sa fonction précédente ou à une autre équivalente.

7. Anticiper les compétences exigées

Si le poste que vous convoitez nécessite de nouvelles compétences qui vous sont étrangères, l’idéal est de vous former avant de postuler. Vous pouvez suivre des cours en ligne ou en présentiel. L’offre en la matière ne cesse de s’élargir et ces formations continues sont aussi souvent un bon moyen de réseauter. Si votre métier actuel et le futur sont relativement proches, il se peut que vous n’ayez pas besoin d’étoffer vos aptitudes.

8. Rassurer grâce aux soft skills

Quand un nouveau poste se libère dans une entreprise, le manager peut être rassuré par le fait d’engager une personne qui fait déjà partie de la maison. Il aura moins de surprises en ce qui concerne sa personnalité, sa vision et ses qualités humaines. Il est donc important de mettre en avant vos soft skills dans l’objectif d’un changement de poste. En outre, votre motivation, votre dynamisme et votre flexibilité seront également de précieux atouts pour convaincre le chef de service concerné.

9. Rester ouvert

Quand on parle de mobilité professionnelle, cela ne rime pas forcément avec «promotion». Si un nouveau job est créé dans un autre service, autant l’analyser avec précaution avant de passer son chemin. La mobilité latérale peut aussi être une occasion à saisir. Un salarié peut passer d’un poste commercial à un autre plus technique et s’en trouver davantage épanoui. Il convient parfois de ne pas s’enfermer dans le désir d’être mieux payé ou celui d’être promu (qui sont souvent liés).

10. Apprendre à relativiser

Gardez en tête que l’on ne vous reprochera jamais d’avoir exprimé votre souhait de changer de poste, donc dites-vous simplement que «qui ne tente rien n’a rien». Vous ne risquez pas grand-chose à démontrer votre motivation d’évoluer au sein de l’entreprise. Que ce soit de manière latérale ou verticale donc lancez-vous! Au bout du chemin, il se pourrait qu’il y ait une belle récompense.

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