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Smart Working: la flexibilité avant tout

De plus en plus utilisée en entreprise, la méthode Smart Working marie agilité, autonomie et technologies. Pour les employés, c’est la garantie de pouvoir organiser leur journée de travail sans contrainte de lieu ou d’horaires. Quels sont les autres avantages ou inconvénients de cette nouvelle forme de travail?

Le travail partout

La pandémie de Covid-19 a été un formidable accélérateur pour le télétravail en Suisse. Cela tombe bien, le Smart Working inclut le travail à distance dans ses fondements. Mais il va bien au-delà. Il révolutionne aussi la gestion des équipes, les horaires, l’aménagement des bureaux ou encore l’utilisation des technologies. Avec une mission simple, permettre à l’entreprise de se concentrer sur l’essentiel, à savoir les projets, les personnes et les idées. En laissant de côté toute forme de rigidité. Ce qui constitue une véritable révolution dans la culture du travail. Pour les salariés, c’est une opportunité unique de gagner en flexibilité. Cela nécessite donc de s’y préparer en amont en apprenant à manier les divers outils technologiques (Skype, Zoom, Slack, Asana ou Google Drive, par exemple) tout en s’aménageant un espace agréable de travail à son domicile. On oublie donc les traditionnels bureaux avec la salle de conférence au fond du couloir. Désormais, chaque collaborateur peut travailler où bon lui semble. Chez lui, dans un espace de coworking, à la cafétéria, dans un restaurant avec ses collègues, bref partout. Les limites physiques de l’entreprise n’existent plus. Cela permet de faire coïncider chaque tâche à réaliser avec le lieu le plus adapté. But avoué? Améliorer la collaboration entre les équipes.

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Accélérer les projets avec le Smart Working

Le deuxième pilier essentiel du Smart Working concerne les employés. L’idée est de ramener de la confiance et de la responsabilité au cœur du management. Peu importe où sont réalisées les tâches, seuls comptent la créativité et les résultats. Ceci afin de conférer une plus grande liberté à chacun et donc améliorer le bien-être des salariés. Ces derniers doivent donc faire preuve d’un sens organisationnel aigu. Pour y parvenir, divers outils numériques permettent de gérer ses tâches au quotidien. Citons notamment Wedo, Odys, Visual Planning, ToDoList ou encore Monday. S’y familiariser avant permet toujours d’être plus efficace lorsque l’on bascule en mode «smart working». Le deuxième objectif vise à attirer les jeunes talents qui sont extrêmement attachés à la flexibilité. Le temps est le troisième pilier. Si vous souhaitez aller jouer au tennis le matin ou faire vos courses, cela ne pose aucun problème. L’essentiel est que le travail soit effectué dans les délais demandés. Quatrième et dernier pilier, la technologie proposée par l’employeur doit être pensée pour maximiser la compétitivité. Elle doit donc offrir les derniers logiciels afin d’accélérer les projets. Tout en s’harmonisant avec le fonctionnement de l’entreprise.

Initiative nationale

Pour accélérer l’adoption de cette nouvelle méthode de travail en Suisse, l’initiative Work Smart aide les entreprises et les institutions suisses à mettre en œuvre de nouvelles formes de travail flexibles et les accompagne dans leur transformation. Son engagement repose sur la conviction que des formes de travail actuelles motivent les collaborateurs et collaboratrices, renforçant ainsi la compétitivité des entreprises et, par là même, la place industrielle suisse. Créée en 2015 déjà, Work Smart compte aujourd’hui plus de 260 organisations suisses de toutes les tailles au sein de son réseau. La Mobilière, les CFF, Swisscom et Witzig The Office Company portent l’association, également soutenue par une vaste organisation de partenaires.

Obstacles pour le Smart Working

Dans sa dernière étude, Work Smart souligne que l’on constate un changement culturel significatif, surtout en raison de la pandémie de coronavirus. Avec l’adoption du télétravail notamment. Elle souligne aussi que des obstacles restent encore présents pour que le Smart Working se déploie encore plus massivement. L’argument qui se place largement en tête est le fait que l’activité requiert de la proximité avec l’équipe (44%), suivi du manque de soutien en raison de la culture d’entreprise (29%), presque au même niveau que le manque de possibilités quant au traitement des données sensibles en déplacement ou en télétravail. Des obstacles qui devraient certainement disparaître dans un futur proche tant le Smart Working répond aux besoins de la digitalisation de l’économie, mais aussi aux exigences des jeunes générations.

Pour s’y adapter, les salariés peuvent établir un planning afin de gérer le temps de travail et digitaliser au maximum l’ensemble des tâches quotidiennes. Une démarche qui amène des bénéfices insoupçonnés comme le souligne le cabinet Deloitte: «L’assouplissement croissant des modèles de travail a également un effet positif sur la société dans son ensemble. Plus il y a de personnes capables d’organiser leur vie professionnelle sans contrainte d’horaires et de lieu, moins elles encombrent les infrastructures routières et ferroviaires, aujourd’hui régulièrement surchargées à de nombreux endroits pendant les heures de pointe.» La preuve qu’il devient essentiel de travailler autrement et mieux…

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